Venatores Daemonium Rapport de mission

[GrenDup]

Première mission

Nous sommes partis à l'aube, en direction du village de Sèmetines, nous avons marché toute le journée. La nuit venue, nous avons fait halte à proximité du chemin.

Nous avons alors entendu une musique démoniaque, composée de notes jouées au violon, de manière décousue.
Nous avons alors entendu des chevaux approcher. Ils étaient quatre et montés par des chevaliers.
Trois on fait mine de continuer leur route mais un s'est dirigé vers nous.
Nous avons tenté d'engager le dialogue mais il nous a attaqué. Nous l'avons tué. Les trois autre ayant mis pied à terre nous ont attaqué à leur tour. Nous les avons tous tué. Ainsi que leurs chevaux, démoniaques également.
Les chevaliers étaient marqués de manière différente: un très vieux, un très maigre, un plein de bubons et un qui ressemblait à la mort.
Leurs chevaux étaient blanc, roux, noir et pâle.
Il y avait évidemment un parallèle à faire avec les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse. Leur relative faiblesse nous certifie qu'ils n'étaient que de pales ersatz.
Nous avons bien évidemment effectué tous les rites d'usages.
Sur eux, nous avons découvert de l'or, et un document piégé par un scorpion (qui a piqué Lucius (yann)). Ce document nous prouve que les quatre chevaliers se dirigeaient vers le même village que nous et qu'ils avaient l'intention de récupérer des artefacts maudits, crées par le forgeron local.

Pendant le reste de la nuit, nous avons monté la garde et Ilex (bou) a aperçu un énorme loup.

Le lendemain nous avons marché toute la journée et sommes arrivés au village le soir.

Le village était sur ses gardes, ils avaient mis en place une milice.
Après une rapide enquête, nous avons déterminé que "la bête", comme on la désigne la-bas, s'attaque aux jeunes premiers, toutes les quatre nuits. Nous les avons donc tous réunis dans l'église pour les protéger.

Nous étions tous à proximité de l'église, sauf Ilex (bou) qui était caché dans un arbre, non-loin du village.
Dans le courant de la nuit, la bête, un loup-garou, a attaqué Ilex (bou). Il a réussi à la tuer, avec l'aide, surprenante, du forgeron maudit. Nous sommes arrivé trop tard, Ilex (bou) s'est fait mordre par le loup. Nous avons exécuté les rites d'usage sur le loup et puis nous avons ramené sa tête au village pour prouver que la bête était bien morte.
Nous avons passé la reste de la nuit à prier.

Le lendemain, le bailli nous a littéralement jeté dehors du village. Nous nous sommes caché dans la forêt pour observer le village. Le forgeron s'est remis au travail.

"Lucius" (Yann) c'est alors déguisé et s'est fait passer pour un des chevaliers, envoyé par Monserrat récupérer les artefacts maudits. Nous avons tenté de sauver le forgeron mais Lucius (yann), possédé par la lame maudite du forgeron l'a exécuté. La tentative d'exorcisation de cette lame que nous avons alors tenté à échoué, libérant un démon puissant que nous avons heureusement défait.
La lueur de l'incendie, allumé par le combat à alors attiré la milice et le bailli, Sire Amandin.

Nous avons piégé le bailli et nous avons réussi à comprendre qu'il protégeait le forgeron pour le compte de Monserrat qui retenait son fils en otage en terre sainte. Il a alors décidé, sur notre conseil, de partir, séance tenante pour la terre sainte et y tenter de sauver son sang.

Nous sommes encore resté un peu à observer le village, et nous avons compris que la raison des disparitions des enfants n'était pas le loup garou mais le curé et un habitant du village nommé Raymond à tendance clairement pro-Cathares qui convertissaient les villageois puis maquillaient leurs disparitions en meurtres de la bête.

voila... j'attends vos commentaires et je corrigerai...

a+

[Redge]

Excellent résumé merci Grendup!
Je pense que la forumule qui met le Rapport de mission sur le forum est pas mal du tout, ça permet à tout le monde d'y avoir accès facilement et de vérifier les écrits du premier, de les compléter et ainsi de suite.
Merci pour vos confessions Damien et Stéphane, j'en attends toujours 3 autres avec joyeuse impatience.
Comme trucs à rajouter, quelques noms.

-Le bailli parti en terre sainte, s'appelle Sire Amandin.
-Le XXX, c'est un certain Monserrat
-Bou = Ilex
-Yann = Lucius (je crois, de mémoire)
-le jeune villageois qui avait tout manigancé avec le curé du village, c'est Raymond

Merci!

[GrenDup]

corrigé... il manque le nom du village...

la prochaine-fois je propose que l'on désigne le rapporteur avant le début du scénar... ça doit être tellement plus facile avec des notes...

[Colchiques]

Voici le rapport de la seconde mission :

Automne 1134 : « Des voix dans la forêt »

Nous partîmes, pour la première fois, sans préparation spirituelle et en plein jour. Nous savions arriver à destination au crépuscule.
Notre objectif était Artigues et ses bois alentours. La mission qui nous avait été donnée était succincte et claire : il s’agissait de découvrir la nature de voix étranges et gutturales perçues par des bûcherons locaux.
Pendant tout le voyage, les chemins caillouteux caressèrent nos pieds agiles et les campagnes paisibles de la région nous vivifièrent tant qu’il semblait impossible que le démon ait élu domicile dans ces contrées accueillantes.
Nous arrivâmes donc à la tombée de la nuit et croisâmes un groupe de trois hommes bardés d’armes de fortunes qui avaient, semble-t-il, pour dessein de traquer le cornu. C’est avec un certain amusement que nous nous joignîmes à eux afin de garantir la bonne fortune à cette milice improvisée. Evidemment, nous cachâmes nos réelles compétences durant la nuit de traque qui s’en suivit.
Le mal, hélas, se joua de nous et ne se présenta pas. Pas un bruit suspect, pas une voix démoniaque. Nous décidâmes donc d’installer notre campement dans la cabane des bûcherons et organisâmes une surveillance intensive de la région à l’aide des trois badauds. Evidemment, pour des raisons de sécurité, Magnus ne quitta pas Ilex d’une semelle.
La journée suivante, nous nous partageâmes la région en secteurs et quatre d’entre nous partirent en quête d’un indice trahissant la présence maléfique des suppôts de Lucifer. Pas d’odeur de souffre, pas de marques dans la terre, pas d’arbre mort, pas de nature torturée, pas de trace d’une occulte messe noire…
Michel resta au campement avec les trois bougres afin de prêcher la bonne parole et de souffler sur le braisier de la foi de ces bûcherons. La nuit tombée, nous nous réunirent et eûmes la chance de vivre un culte exaltant mené d’une main de maître par Michel.
Le lendemain, après une nuit sans encombre, Magnus, Michel et Gilles se rendirent au village d’Artigues les témoins terrorisés du mystérieux phénomène. Peut-être ces quelques informations pourraient être utiles à la résolution de cette sombre affaire.
Les huit bûcherons étaient passivement attablés dans une taverne quand nous entrâmes afin de glaner quelques éléments de conversation. Afin de vérifier une théorie, Gilles s’adressa aux jacques locaux en arabe. Cela pris effet tout de suite ! On hurla au démon, on se signa, on fit de gros yeux et Michel entendit même certaines vessies se vider…
Alors que Magnus tenta d’expliquer à ces gens simples qu’il s’agissait d’une langue étrangère et non d’un des dialectes du diable, Ilex, Snorg firent irruption dans ce lieu de débauche aux relents fétides. Ce dernier se lança dans un plaidoyer en langue nordique et nous trouvâmes, grâce à ce fait, le fin mot de cette énigme.
Cette fois, en effet, ce fut la panique dans l’auberge. Les paysans fuirent! Certains, chancelants, se saisirent même de bouteilles afin de combattre le démon. Les huit bûcherons reconnurent les voix qu’ils avaient entendu dans la forêt et se mirent pitoyablement à trembler.
Il en était donc ainsi : les sons gutturaux qui avaient apeurées Artigues n’étaient autres que les voix de Père Ulfius et de Snorg qui devisaient en coupant quelques troncs dans la région.
Les bûcherons en furent quittes pour une bonne frayeur et les badauds locaux furent vite remis au travail. Gilles ne manqua pas de sermonner ces braves gens et de les enjoindre à plus de prudence lorsqu’ils hurlent au loup. Il serait terrible que de vrais démons profitent d’un manque de crédit pour déferler dans cette paisible région.



Que corriger ?

Gilles

[Bobo]

2 petites modifications,

Je m'appelle Magnus et pas Maximus!!!!

Le père Ulfius nous a pas suivis au village, il est resté dans les bois pour couper un peu de bois...

[Colchiques]

Troisième mission :

(rapport codé en plusieurs dialectes de plusieurs langues! Le rapport est amené au monastère par un orphelin vagabond qui demandera le gite et le couvert pendant une lune...)

Les terres du conte d’Artigue étaient loin derrière nous au moment ou nous arrivâmes au village de Tiercelieu. Un frisson parcouru nos frêles échines à la terrible pensée que, cette nuit, Ilex allait peut-être succomber au maléfice de la bête. Et cela loin de nous, au monastère. Nous marchâmes donc en silence, recueillis, jusqu’au crépuscule.
Le village, petite bourgade paysanne, était en ébullition. L’ambiance oscillait entre celle d’un diner morbide et d’un champ de bataille déserté. En réalité, nous remarquâmes vite que des soldats aux armes d’Eude de St-Etienne avaient pris place au cœur du village. Ainsi, nous fûmes accueillis par ces belliqueux militaires et non par le bourgmestre qui, lui, s’évertuait à calmer ses gens.
Grâce à quelques questions bien posées, nous pûmes comprendre que la milice était là pour recruter (ou plutôt sélectionner) de jeunes hommes afin d’en faire de la piétaille contre les armées Cathares.
Afin de nous intégrer aux diverses populations, Gilles proposa à au chef des miliciens de se confesser avant la bataille. Michel, quant à lui, proposa d’officier une messe où tout le monde était convié.
Le bourgmestre finit par nous prendre à part et nous proposer sa chambre comme gite. Nous ne refusâmes pas car nos corps fourbus nous quémandaient une nuit de repos.
Nous nous rendîmes donc à la messe menée par Michel. Magnus remarqua que plusieurs jeunes gens du village avaient une carence d’attention au moment des bénédicités et que certains ne se gênaient pas de discuter à voix basse au cœur même de l’église. Etait-ce des échanges courtois ou de sombres conspirations ? Nous ne creusâmes pas le problème bien trop accaparés par notre mission qui devait nous conduire à St-Etienne.
La nuit était déjà bien avancée quand le sommeil nous surprit. Seul Magnus était sorti à la taverne afin de glaner quelques informations et de goûter la bière locale. Notre frère nous rejoignit au moment où la Lune était haute dans le ciel et que sa pale lumière ne laissait apparaître que deux rais de lumière dans la chambre du bourgmestre.
Soudain, un bruit se fit entendre. On nous avait enfermés et une lame avait été glissée dans les annaux extérieurs de la porte. Nous étions bloqués.
C’est à ce moment que des hurlements déchirèrent la nuit !
Nous étions enfermés et pendant un long moment, tous nos efforts pour nous sortir de ce guêpier restèrent vains. Lorsque nous arrivâmes enfin à défoncer l’épais bois de la porte, nous fumes immédiatement confrontés à la sombre vérité ! Un loup immense nous faisait face. Faisant le parallèle avec la malédiction d’Ilex et cette nuit fatale, nous comprimes vite que le village était en proie à une attaque de lycanthropes, bêtes du démon.
Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises. En effet, après avoir fait fuir la bête, nous nous retrouvâmes face à face avec le bourgmestre qui nous parla en ces termes :
- Retournez dans votre chambre… Cette guerre n’est pas votre guerre !
A l’écoute des bruits de carnage que nous entendions dans le village, nous comprimes vites que tout le village était, en fait maudit ! Tous ces braves paysans étaient des loups-garous et la milice allait être dévorée.
Notre sans ne fit qu’un tour ! Nous chargeâmes !
- Pour Dieu ! hurlèrent en cœur Magnus et Gilles.
L’épée bénite pas Alain semblait luire dans les ténèbres et les dommages qu’elle causait paraissaient amplifiés !
Après avoir tranché le démon, nous tentâmes une sortie afin de sauver les pauvres bougres qui étaient encore vivants. Apparemment, tous les gardes avaient été tués sauf un qui courait dans notre direction poursuivit par deux lycanthropes. Campés sur nos positions, nous nous préparâmes à l’assaut après l’entrée du soldant dans le manoir.
Nous invoquâmes, encore par deux fois la puissance divine et vinrent à bout de trois bêtes ! Michel, quant à lui, nous soutenait spirituellement de ses bruyantes prières.
Le soldat, terrorisé, nous confia que tous ses frères d’arme étaient morts. Il nous fallait, au plus vite, gagner l’église du village, seul lieu où les démons serait faibles et vulnérables. Ainsi barricadés, nous pourrions tenir la nuit face aux assauts des villageois-garous.
Nous sortîmes donc accompagnées d’Eric, le milicien et tranchâmes dans des dizaines de loups. Heureusement, aucun de nous ne reçu de blessure et personne ne fut contaminé.
Hélas, nous remarquâmes bien vite que dans le village, il n’y avait pas une seule âme pure ! Tous les villageois étaient maudits. Cela nous faisait des centaines d’adversaires.
A ce stade-là, nous pûmes remarquer que le loup-garou pouvait prendre cinq formes physiques :
- Humain
- Humain-canin (plus grand, plus fort)
- Loup-garou (le parfait mélange entre l’animal et l’homme)
- Loup-augmenté (plus fort et plus gros qu’un loup normal)
- Loup
Après une fuite épique à travers le village, nous arrivâmes à l’église qui, évidemment, avait été désertés.
Michel pria si bien qu’une sorte d’aura divine de protection empêcha les villageois de tenter une quelconque entrés dans le lieu saint.
Nous restâmes toute la nuit dans l’église à espérer que les choses se calment avec l’arrivée de l’aube. Mais, il se trouve que les villageois ne comptaient pas régler l’affaire « à l’amiable » et qu’ils avaient installé guetteurs et archers pour nous empêcher de fuir et de prévenir les autorités des évènements désastreux qui se trament ici-bas.
Le lendemain, nous décidâmes d’un plan de sortie. En effet, Magnus allait créa une diversion (et en profita pour aller récupérer quelques affaires compromettantes laissées dans le manoir du bourgmestre) tandis que les autres frères et Eric forcèrent le barrage des guetteurs et s’enfoncèrent dans la forêt.
Même si tous les villageois étaient affaiblis par la lumière du jour, l’entreprise restait périlleuse et incertaine.
Heureusement, la diversion de Magnus porta ses fruits et il put s’en sortir indemne. Quant aux quatre, ils furent pris comme gibier dans une chasse à l’homme sanguinaire. Gilles fut touché à la jambe, mais un puissant exorcisme effectué par Michel empêcha toute contagion. Le démon n’a pas pénétré l’âme du frère ! Hourra !
Dans tous les cas, nous trois survivants et le soldat Eric nous retrouvâmes sur la grande route, fourbu, chancelant et exténué. Un marchand nommé Joseph Artotius, qui se rendait à St-Etienne, nous embarqua et c’est après quelques heures de sommeil parmi les soieries que nous envoyons ce rapport codé.

Espérons qu’il arrivera à bon port !

[Redge]

Gn'Aeschli!
Gn'aaaaaeeeschli!
Rapport de mission, courage!
A part ça t'as les notes ou tu mes les a rendues a la fin du jeu (pas vues dans ta fiche perso mais...)
Redge

[Aeschli]

Nous avions enfin réussit à quitter Tiercelieux, pansant nos blessures comme nous le pouvions. J'ai peine à me remémorer quelque élément notables pendant la suite du voyage. Ainsi, quand nous sommes enfin arrivés en vue de St Étienne, nous avons fait halte dans une petite bourgade avoisinante. Le lendemain matin, il nous avons décidé que nous entrerions en deux groupes dans la ville, l'un serai composé des deux "héros" de Tiercelieux, l'autre de simple moines.

A notre arrivée aux portes de la ville, la tension était palpable. Suite aux récents évènements avec les Cathares, les entrées dans les murs de la ville était soigneusement filtrées. Après avoir montré patte blanche, nous avons été rapidement reçus par l'évêque Daniel qui se trouvait par hasard ici. Il nous convia à participer à la grand-messe qui allait être donnée le lendemain matin avant le départ de l'armée. Par chance, nous avons ensuite été conviés à loger au château, notre récente "notoriété" nous ayant en quelque sort ouvert la porte et facilité l'accès à quelques personnes-clé de St Etienne :

La suite en cour de rédaction...

Petit bêtisier du MJ :
- Le démon a une longue, longue, épée courte.
- C'était un démon récemment incarné, il était encore un peu chaud.

[Redge]

Salut,

Voilà nous avons donc laissé nos vaillants moines guerriers de retour d'une expérience des plus étranges après une mission à Marseille.
J'aimerais que les présents me rédigent une confession pour leur personnage, ce serait intéressant pour la suite du jeu que je sache un peu comment vos personnages vivent ce qui leur arrive interieurement. L'utilité vient du fait que ça me permet, du moins un peu, de prévoir vos réactions face à ce qui va vous arriver. N'hésitez surtout pas à rédiger les confessions "retardataires"
De même, Michel aka Aeschli est prié de finir son résumé, car les comptes rendus de mission ont déjà plusieurs épisodes de retard.

Je ne voudrais pas avoir à faire le prof d'école maternelle moralisateur, mais si rien ne se passe d'ici le prochain scénario, je sévirai. Je trouve dommage qu'on ne continue pas sur la bonne lancée sur laquelle on avait commencé avec les rapports de mission et les confessions. Faites un effort, ça n'en sera que plus motivant pour moi.

Et cela dit, il reste encore trois sessions de jeu pour finir la campagne Venatores!

Redge